• CM : L'écrit-tôt

    (Allez, j'avais envie de m'amuser, j'ai cherché un peu et j'ai trouvé ça... pas mal non ?L'écrit-tôt
    Du coup je pourrai faire travailler un peu les jeux de mots aux élèves...)

     

    L'écrit-tôtBon, après moultes (ça s'accorde ça ?) recherches sur mes blogs préférés, je me lance, à la manière de Mallory, qui a elle-même pêché l'idée chez zazou, et dans la veine aussi de l'Univers de ma classe. Je me lance dans quoi ? Ben, dans l'écrit-tôt, ou jogging d'écriture, ou écriture quotidienne. Bref, un rituel qui va m'occuper 15 minutes chaque matin.
    Si ! Si ! M'occuper moi aussi parce que je compte bien faire mon cahier d'écrivain moi aussi (parait que ça aide à motiver les élèves... et puis, j'aime écrire ! )

    Donc, chaque matin, le plus vite possible après l'entrée en classe, je vais demander à mes élèves d'écrire.
    Ecrire quoi ? ce qu'ils veulent : l'idée, c'est de dédramatiser l'acte d'écrire, de gagner en aisance, et de développer son imagination si on peut. C'est quelque chose qui manque à mes élèves (enfin, ceux de l'an dernier, c'était flagrant : très bons pour "appliquer" les leçons, mais quand il s'agissait d'imaginer, de créer, c'était galère).

    Je vais quand même me faire une petite affiche dans le genre de celle qu'a fait lala pour les "très à secs" qui ne savent pas quoi écrire... Mais j'espère bien que je n'en aurai pas besoin.

    L'écrit-tôtA priori, j'opte plutôt pour l'écriture libre, ce qui ne m'empêchera pas, de temps à autre, de leur proposer un sujet imposé, ou des contraintes comme je le faisais dans "la phrase du jour" cette année (une phrase à écrire dans le cahier du jour avec des contraintes en nombre de mots, temps utilisé ou mot à inclure par exemple).

    Autre point important : pas de correction systématique. C'est de l'expression écrite, pas de la dictée.
    MAIS ... parce qu'il y a un "mais"... j'ai un peu de mal avec les textes pas corrigés dans les cahiers. S'il se peut tout à fait que j'oublie des fautes, je préfère quand il y en a le moins possible, déjà pour que les élèves ne les intègrent pas en se relisant (ou en lisant les cahiers des autres) mais aussi pour que les parents ne bondissent pas en regardant les travaux de leurs enfants. Du coup, ne pas corriger, ça me gène un peu... Alors...
    ...J'ai songé à une solution : une marque qui dirait "ce texte n'est pas corrigé" et une autre qui dirait "ce texte est corrigé". Du coup, on sait à quoi s'attendre.

    Ces textes libres seront rédigés dans le cahier d'écrivain (dans lequel on trouvera aussi des mini-leçons pour améliorer l'expression écrite, ainsi que d'autres textes, réalisés à la suite des-dites leçons, travaillés au brouillon et recopiés au propre dans le cahier... je développerai )L'écrit-tôt
    Du coup, je vais demander aux élèves de tracer dans la marge, sur la longueur du texte, un trait noir. Les textes ainsi bordés seront identifiés comme "texte non corrigés".
    Ensuite, si on les corrige, on tracera un deuxième trait de couleur (au choix, ça changera) à la gauche du premier, ce qui identifiera donc le texte comme "texte corrigé".
    Qui corrigera ? La maîtresse ou les parents, selon le temps, l'envie, comme ça se présentera. Je pense ramasser chaque semaine 3 ou 4 cahiers d'écrivain et voir un petit peu ce qui s'y fait, corriger ce qui ne l'est pas, vérifier la copie des textes à mettre au propre.
    Bref, avec ce système, je laisse la place à l'écriture libre tout en prévoyant quand même une correction, à un moment ou à un autre (pas en rouge, hein ? en bleu ou noir à la limite).

    Autre chose : je ferai inscrire la date dans la marge, et les élèves pourront rajouter un titre par la suite.J'aimerais vraiment que ce cahier d'écrivain soit joli à regarder, qu'on ait envie d'y venir et d'y revenir. J'aimerais qu'ils puissent voir aussi l'évolution de leurs écrits, se dire "waow, j'écrivais peu en début d'année" et mesurer leurs progrès.

    A ce sujet, chez Mallory et Zazou on propose d'évaluer sous forme de graphique la "taille" des textes en fonction du nombre de mots. Je n'étais pas sûre de vouloir "compter les mots" tout de suite mais sur les conseils de Clocloabarr (voir commentaires), je vais débuter ça aussi.

    Télécharger « Graphique de suivi de l.pdf »

    Enfin, possibilité sera donnée aux élèves volontaires de venir lire leurs écrits, sur base du volontariat. Je pense leur proposer de le faire juste après l'écriture, mais aussi de profiter de temps qui me reste (quoi ? comment ça, y'en a jamais ?) pour faire passer les autres élèves volontaires qui n'en auraient pas eu le temps.
    Donc, en résumé, sur les 15 minutes : 5/7 minutes pour écrire, 3/4 minutes pour se relire et compter ses mots (nombre de mots au crayon dans la marge, à reporter sur la fiche graphique plus tard) et 5 minutes pour lire son texte si on le souhaite.

     

    L'écrit-tôt

     

    J'ai lu aussi, dans les commentaires des articles cités ci-dessus, une pratique consistant à proposer aux élèves d'écrire sur un support différent comme un des constituants des lapbooks. Je trouve ça sympa, c'est aussi une forme de contrainte d'écriture en même temps qu'une mise en valeur... à creuser.

    Voilà où j'en suis, mais j'ai hâte de commencer et de voir ce que ça donne !

    14/06/2014 : Bilan de fin d'année : très contente de ce cahier d'écrivain. Les élèves ont pris cet automatisme d'écrire dès le matin, et ils aiment raconter ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils vont faire.
    Très contente aussi de ce système de trait noir (pas corrigé) + couleur (quand c'est corrigé) dans la marge. Ca me convient et au moins, on sait où en est le texte.
    J'ai eu un peu de mal à me tenir à mes deux cahiers par jour à corriger... il faudra que je sois plus rigoureuse. Sinon, on prend du retard et après, c'est très long.
    L'alternance des textes libres du matin et d'autres textes est sympa aussi, le cahier est chouette à regarder.
    Déçue enfin par le manque d'envie de lire de mes élèves... 3/4 ont eu envie de partager tout au long de l'année, les autres ne voulaient pas lire leur texte... Trouver une "carotte" peut-être...

     

     

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  • Commentaires

    1
    Clocloabarr Profil de Clocloabarr
    Mardi 30 Juillet 2013 à 14:22

    Je l'avais pratiqué il y a 3 années avec mes CE2  etj'ai constaté de gros progrès ...

    je leur avais  donné chaque matin une phrase inductrice et ils avaient dix minutes pour produire un texte... Certains élèves s'amusaient même à compter  le nombre de mots et de phrase inventés...

    2
    myriam-mims Profil de myriam-mims
    Mardi 30 Juillet 2013 à 14:25

    c'est l'idée du graphique : compter les mots et voir l'évolution (ils sont sensés écrire de plus en plus). J'hésite à le mettre en place dès le début...

    3
    Clocloabarr Profil de Clocloabarr
    Mardi 30 Juillet 2013 à 14:33

    Perso,je l'avais mis en place dès le début. évidemment certains ėlèves ėtaient rėticents mais très vite  ils se  sont pris au jeu  et chacun ėtait fier de constater ses progrès. 

    N'hésite pas non plus à faire lire leur production...

    4
    myriam-mims Profil de myriam-mims
    Mardi 30 Juillet 2013 à 14:36

    Ok, je vais te suivre là-dessus !

    5
    fabi30
    Mercredi 31 Juillet 2013 à 14:18

    ça me tente beaucoup mais avec l'installation en classe, le rituel du matin, le ramassage des autorisations, ou chèques pour une sortie ou la coopé ou ceci cela à vérifier dans le cahier de laison, je ne sais pas où le caser, le temps passe si vite le matin. Comment vous faisez ? faites ?

     

    6
    myriam-mims Profil de myriam-mims
    Mercredi 31 Juillet 2013 à 14:30

    "tu", "comment tu fais ?"
    J'ai pas encore fait ^^ mais je pense que je vais justement laisser ça de côté pour après... On entre, on s'asseoit et on écrit... après, on ramasse, on vérifie et on range ses affaires... avant de passer aux autres rituels (oui, y'en aura d'autres) et aux leçons.
    J'aimerais bien qu'on passe vraiment par ce "sas" acriture pour se mettre dans le bain.
    J'imagine (j'espère) qu'après le moment d'écriture, ce sera aussi plus simple de capter leur attention pour ramasser, vérifier, etc... à l'entrée en classe c'est toujours le bronx...^^

    7
    Dimanche 13 Octobre 2013 à 14:47

    Petit bilan de fin de période : ça marche super bien !

    On commence par ça, dès qu'on rentre en classe, on s'asseoit, on prend le cahier, un stylo et on écrit. Les ramassages de chèques et autres choses à faire, c'est après.
    J'ai fini par leur mettre de temps en temps de petites "consignes" piquées chez Mallory pour ceux qui séchaient...mais quand ils ont un truc à écrire, ils font ce qu'ils veulent.

    Par contre, j'en ai très peu qui veulent lire, et je ne sais pas pourquoi... à chaque fois, 2 ou 3 maxi... j'en ai interrogé d'autres, ponctuellement et ils écrivent des trucs chouettes, mais ils ne veulent pas partager. Je ne comprends pas pourquoi... et pas moyen de les faire lire plus...

    Autre soucis : j'ai quelques élèves qui écrivent un max (pour voir un graphique qui monte) mais du coup, c'est bourré de fautes, des fautes qu'ils pourraient éviter s'ils allaient moins vite...mais comme ils veulent écrire beaucoup et compter beaucoup de mots, ils ne veulent pas freiner pour faire moins de faute... si vous avez une solution, je prends...

    J'ai bien pensé à la récompense en cas de texte sans faute, mais du coup, j'ai peur qu'ils soient tiraillés entre "productivité" et "qualité"...pfff, pas simple...

    8
    Dimanche 13 Avril 2014 à 20:46

    Pour répondre à fabi30: dans ma classe, j'ai des bacs identifiés dans lesquelles les élèves déposent ce qu'ils doivent me remettre et j'en fais la compilation ultérieurement. Bien entendu, pour les chèques, je procède autrement...

    Pour les volontaires à la lecture, personnellement, j'ai remarqué que lorsqu'ils écrivent plus librement, ils ont moins envie de lire, car, souvent, ce sont des écrits plus personnels, plus intimes. Du coup, ils n'ont pas nécessairement envie de lire leur texte. Par contre, avec des écrits proposés, j'ai beaucoup plus de volontaires, car les écrits sont moins intimes... et souvient très rigolos!

    Pour les rapides de l'écriture, les compétitifs contre eux-mêmes, je les laisse aller malgré les fautes. Ce que je préconise, ce sont d'abord et avant tout les idées. Puis, il m'arrive de leur faire choisir un de leurs écrits afin qu'ils le retravaillent au niveau syntaxique, orthographique et grammatical. Du coup, la charge de travail leur paraît moins grande et ils s'y plongent plus aisément... N'oublions pas qu'écrire ce n'est pas qu'écrire sans faute, mais bien aussi d'être capable de poser ses idées sur papier, de composer de belles phrases structurées, de bien ponctuer, etc... Ne nous limitons pas qu'à la quantité de fautes...

    Pour terminer, je te remercie pour le lien vers mon blogue. Cela me fait énormément plaisir de constater que mon jogging d'écriture prend des variantes différentes et qu'il évolue au gré des besoins! C'est génial!

    À bientôt,

    zazou468

    9
    Dimanche 13 Avril 2014 à 21:20

    on est d'accord, sur le fait d'écrire sans être omnubilé par les fautes à ne pas faire... mais plus j'avance plus je me dis que si on veut que "ça rentre" dans leur tête (l'orthographe, la grammaire etc...) il faut que ce soit présent tout le temps. donc je leur joins une petite feuille de brouillon où je note les fautes qu'ils font le plus souvent, juste pour les y rendre attentifs...

    10
    Lundi 14 Avril 2014 à 01:15

    C'est une bonne idée! cool

    11
    Mardi 24 Juin 2014 à 22:53

    Je viens de lire ton bilan qui est positif!

    Pour la lecture, tu peux p-ê envisager la lecture entre pairs afin de mettre en lumière des passages à travailler, des mots à enrichir, etc. Tu aurais donc une belle occasion de travailler leur sens critique...

    Au plaisir de te lire de nouveau!

    12
    Brigitte
    Dimanche 22 Mai 2016 à 17:38

    Le jogging d'écriture dans la classe (cette année, CE2/CM2) est quasi quotidien. Nous partons cependant toujours d'une phrase, d'une image, d'un fichier audio inducteur, mais aussi de contraintes d'écriture (à la Oulipo).

    Je leur propose ensuite de lire leur texte à la classe, et là, généralement, ils sont nombreux à vouloir le faire. Ce temps de lecture est pour moi l'occasion de travailler sur le ton, les intonations, qui sont induits par la ponctuation de leur texte. Si la ponctuation n'est pas juste, la lecture non plus et la compréhension difficile. Je pense que passer de l'écrit à l'oral et inversement est très important et peut être un réel facteur de réussite et une belle prise de conscience sur l'importance de la ponctuation, de la syntaxe.

     

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    13
    Mardi 24 Mai 2016 à 19:05

    c'est vrai !  Merci de ton témoignage.
    Personnellement, c'est toujours un problème de temps, au final... ^^

    14
    nza59
    Mardi 24 Mai 2016 à 19:58

    En ce qui concerne l'expression écrite, moi j'ai constaté au contraire que plus la liberté est grande et plus ils ont envie d'écrire et ensuite de lire ce qu'ils ont écrit. "L'écriture pour..." est toujours très motivante. J'ai actuellement des ce1 et le rituel, c'est d'écrire tous les jours des phrases qui seront réutilisées pour la dictée du vendredi, j'en choisis cinq. Chaque jour, je leur donne trois mots, ils écrivent sur leur ardoise trois phrases de leur choix ensuite je passe vérifier les ardoises, en début d'année je corrige les fautes et ils recopient au propre sur leur cahier de dictée. Au fur et à mesure que les règles se construisent, je pointe et ils corrigent d'eux même et recopient au propre. Ensuite, les élèves volontaires lisent leurs phrases, je fais remarquer la longueur de la phrase, l'utilisation de tel mot déjà vu ou de l'emploi du passé composé étudié... J'écris bien sûr la dizaine de phrases lues au tableau et je fais tout relire par des élèves. Je ramasse ensuite tous les cahiers et je fais ma sélection sans rien leur dire, ça prend du temps tous les jours mais c'est payant, ils réutilisent le vocabulaire appris et réinvestissent progressivement les règles étudiées.

    Avec les cm2, ils adoraient parler d'eux et je faisais aussi lire les textes à voix haute, c'est un moyen imparable pour se rendre compte que le beau texte qu'on a écrit dans la fougue de l'inspiration n'a pas assez de points ou de virgules, que le sujet est répété dix fois fois ou qu'un mot est illisible ou une phrase mal construite... En général, ils corrigeaient d'eux même sur leur brouillon, écrit au crayon de bois. En cm2, j'avais rusé pour qu'ils lisent 20 000 lieues sous les mers et s'y accrochent :"lisez attentivement ensuite il faudra concevoir un site internet consacré à Jules Verne et à son roman". Le travail a été titanesque mais le résultat très réussi.

    15
    Mercredi 25 Mai 2016 à 07:25

    effectivement, quel boulot ! et quelle motivation.
    Quand j'étais petite, mon papa enseignait "à la Freinet". J'ai d'excellent souvenirs des "textes libres". Nous écrivions ce que nous voulions, nous racontions nos week-end, nos sorties, nos ballades en forêt.
    Quand j'ai commencé dans le boulot, j'ai voulu reproduire... et les élèves avaient un mal fou à écrire "ce qu'ils voulaient"...
    J'ai réessayé plusieurs fois et j'ai trouvé que ça empirait...
    Est-ce qu'ils n'ont plus rien à raconter (entre la télé et les jeux vidéo) ?
    Est-ce qu'ils n'ont plus assez de liberté (mais tellement de consignes) qu'ils ne savent plus l'utiliser ?
    Je ne sais pas... mais je n'ai vraiment jamais trouvé de classe où les mômes s'éclataient à raconter ce qu'ils voulaient...

    Mais c'est vrai que les correspondants ("écrire pour...") ça a toujours aidé...
    Enfin, là aussi, ma dernière expérience de correspondance date d'il y a 4 ans et je n'ai jamais eu autant de mal à faire écrire mes élèves... à croire qu'ils s'en fichaient...

    Bon, ils se fichaient un peu de tout mes CM, c'est aussi pour ça que j'ai pris de la maternelle ! ^^

    16
    Brigitte
    Mercredi 25 Mai 2016 à 07:41

    Juste une petite réaction concernant cette "liberté" d'écrire. Pour l'avoir testé, ne pas leur donner d'inducteur, de point de départ les "empêchait" d'écrire. Ils (presque tous) ne savaient pas quoi écrire...!

    Sont-ils si "formatés" ou cadrés que cela pour qu'ils en soient bloqués ?

    Mais leur donne-t-on suffisamment d'occasions de rêver, d'inventer, de voir le monde avec leurs yeux et non les nôtres, adultes et enseignants ???

      • Mercredi 25 Mai 2016 à 13:25

        ben oui, c'est ce que je me dis aussi...
        quand j'écoute parler mon fiston de 6 ans et demi, je vois l'évolution..
        y'a quelques mois, il inventait "et si... et si..." et tout était possible...
        Et la télé est passée par là, et maintenant il me raconte ce qui s'est passé dans ses dessins animés...

         

    17
    Nza59
    Mercredi 25 Mai 2016 à 10:30

    Je crois qu'à partir du moment où ils savent que c'est un exercice, ils n'ont pas envie d'écrire. Au contraire s'ils comprennent que l'écriture est un moyen de s'exprimer au même titre que la parole, ils ont des tas de choses à dire, bien sûr il faut lancer un débat, une question, une consigne large, un texte... Je commençais souvent par une phase d'échange oral très libre où tous les avis étaient écoutés, c'est important aussi d'écouter. J'avais un collègue qui ne comprenait pas pourquoi j'accordais autant d'importance aux paroles de mes élèves, pour lui il ne fallait surtout pas répondre quand le maître parlait, moi j'ai toujours accepté qu'un élève me dise  "non" ou  "oui mais " du moment que c'était poli, ensuite l'échange pouvait commencer et en général l'enfant finissait par accepter mon point de vue ou par comprendre que mettre un coup de poing n'était pas une solution. Vive l'échange et l'expression libre !!

    18
    Mercredi 25 Mai 2016 à 12:41
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